MISE EN SOMMEIL DU BLOG R&S-75

Suite à la décision du congrès national de République et Socialisme d’abandonner son statut de « parti » pour se transformer en « Association politique », le blog de R&S-Paris est mis en sommeil.

Le site national existe toujours. Et vous pourrez retrouver des débats sur le blog : Défis républicains : http://defitsrepubl.canalblog.com/

 

 

Syrie : Défendons le Kurdistan contre l’invasion turque

https://www.pcf.fr/syrie_defendons_le_kurdistan_contre_l_invasion_turque?fbclid=IwAR1G-qzsl_yAG28hZwybqEtQCA_wGpUJGNIrgYZHVUdVHb7bYrBwG82qoOs

Le conseil de sécurité turc, composé de civils et de militaires et présidé par R.T. Erdogan, vient d’adopter les plans d’une offensive généralisée contre les territoires kurdes de Syrie. Cette nouvelle opération vise plusieurs objectifs : achever l’annexion d’une bande frontalière de 30 km de profondeur, chasser la population kurde et les combattants des Unités de protection du peuple (YPG), transformer la zone en « djihadistan » comme cela a été fait dans le canton d’Afrin. Au cœur de cette zone se trouve la ville martyre de Kobané où les unités du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et des YPG avaient infligé leur première défaite à l’organisation de l’État islamique (Daesh) soutenue par la Turquie d’Erdogan.

Le tyran d’Ankara entend aussi briser le processus révolutionnaire à l’œuvre au Rojava. Dans cette région autonome de Syrie, toutes les minorités culturelles participent conjointement à l’édification, dans le progrès social, d’une société féministe, écologique et pacifique. Erdogan tente en outre, et comme il en est coutumier, de raviver le sentiment nationaliste de son électorat durement frappé par la crise économique, l’inflation, la dévaluation monétaire et la baisse du pouvoir d’achat. Parallèlement, il poursuit sa politique répressive contre les forces démocratiques de Turquie et, plus particulièrement, contre le Parti démocratique des peuples (HDP).

R.T. Erdogan estime que le contexte international lui est favorable : il n’a pas besoin de l’autorisation de V. Poutine accaparé par la destruction de l’Ukraine et sait, après le chantage aux migrants auquel les instances européennes ont cédé, qu’il peut monnayer le silence des puissances occidentales en agitant la menace d’un veto à l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN.

L’attitude agressive de la Turquie suscite de nombreuses craintes cependant. Le chef de la diplomatie américaine, Anthony Blinken, a déclaré qu’une offensive turque en Syrie « saperait la stabilité régionale » permettant à Daesh de reprendre de la vigueur, à l’ombre de la protection turque. Les États-Unis savent de quoi ils parlent lorsqu’ils évoquent la « stabilité régionale » !

Cette brutalité de l’État turc se déploie également au Kurdistan d’Irak avec la duplicité du clan féodal des Barzani. Depuis plusieurs mois, des bombardements incessants frappent le Sinjar et les zones de localisation des combattants du PKK. En dépit des protestations officielles de l’État irakien pour atteinte à sa souveraineté, des soldats turcs épaulés de tortionnaires djihadistes se livrent à des violences contre les populations civiles.

Les capitulations devant Erdogan ont de lourdes conséquences dont les habitants du Haut Karabakh, notamment, ont fait la dure expérience. Cela se traduit dans toute la région par une montée des tensions à l’égard de la Grèce, de Chypre occupée et dans toute la Méditerranée orientale jusqu’en Libye.

Les Kurdes ont payé et paient encore un lourd tribut dans leur lutte contre l’obscurantisme et pour la défense des libertés démocratiques dans la région. Ils sont des acteurs de paix et de justice. Les Kurdes ont besoin de solidarité internationale. Les communistes sont à leur côté et appellent à manifester dans toute la France samedi 11 juin 2022(*) pour exiger que les puissances occidentales sanctionnent la politique d’Erdogan et soutiennent les Kurdes partout où ils se trouvent.

Pascal Torre
responsable-adjoint du secteur international
chargé du Maghreb et du Moyen-Orient

 

Elections législatives – juin 2022

Position de R&S pour les élections législatives de juin 2022

République et Socialisme considère que l’accord électoral entre les partis de gauche est un évènement positif pour le monde du travail et, plus généralement pour les citoyens français. En conséquence, il est évidemment important que la gauche puisse porter un maximum de députés à l’Assemblée nationale afin de construire une majorité.

République et Socialisme a pris position pour soutenir la candidature de Fabien Roussel lors de l’élection présidentielle, notamment sur la base de ses positions républicaines. En conséquence, notre soutien aux candidats communistes est cohérent et acquis d’emblée.

Pour ce qui concerne les candidats des autres formations, RS n’étant pas signataire de l’accord, faute d’y avoir été convié, la prudence semble de mise. En effet, sur le mode de financement de la Sécurité sociale, sur la laïcité et sur le mode d’exercice du pouvoir, questions qui ne sont pas anodines, nous avons des désaccords de fond avec la FI ; de même sur l’Europe et la lutte anticapitaliste, avec le PS et avec les Verts.

En conséquence, à partir de cette grille de lecture et de leur connaissance raisonnée de la situation électorale concernée, il appartient aux équipes locales de juger de la nature du soutien ou de l’absence de soutien aux candidats de ce rassemblement électoral.

De même, République et Socialisme peut être amené à soutenir l’un de ses membres qui se présenterait sous l’étiquette d’une formation républicaine proche de nos options et connue de nous.

 

Communiqué de Patrice SIARD, SG de R&S en soutien à Fabien Roussel

ELECTIONS PRESIDENTIELLES  2022 

 SOUTIEN  A  LA CANDIDATURE

«  LES JOURS HEUREUX » DE FABIEN ROUSSEL.

 

En octobre 2021, REPUBLIQUE et SOCIALISME a fait parvenir un questionnaire aux différents partis de gauche présentant des candidats à l’élection présidentielle.

Ce questionnaire mettait l’accent sur la conception républicaine et populaire de notre organisation et, notamment, le retour aux principes fondamentaux de notre République, largement mis en cause au cours des quinquennats précédents,  et  la nécessité de leur extension à la sphère économique.

Au fil du déroulement de la campagne, nous avons pu constater que les propositions de Fabien Roussel apportaient sans contestation, la meilleure réponse à nos questions et surtout aux préoccupations très actuelles de la société française, particulièrement à celles des couches sociales les plus défavorisées.

En outre, ses propositions comportent  des éléments fondamentaux pour la reconstruction d’une gauche républicaine fidèle à sa vocation, notamment pour ce qui concerne :

- la restauration de la notion d’égalité liée à celle d’intérêt général, de développement de nos services publics et de nos entreprises nationales,

- la mise en œuvre des moyens nécessaires pour la recherche, l’éducation nationale, la santé et la Sécurité sociale, secteurs progressivement abandonnés aux appétits capitalistes,

- la restauration du droit du travail mis à mal par les gouvernements précédents

- la laïcité, institution indispensable aux conditions d’une vie en commun constructive pour tous,

- le développement industriel concerté et maîtrisé, lié à l’action environnementale,

- l’indépendance nationale pour que notre pays retrouve son influence diplomatique et culturelle dans un monde qui en a grand besoin.

Pour toutes ces raisons, REPUBLIQUE et SOCIALISME apporte son soutien à la candidature, bien nommée des « JOURS HEUREUX» de Fabien ROUSSEL.

Motion votée lors du CNO des 27 et 28 novembre 2021

Motion adoptée par le Conseil national d’orientation de République et Socialisme
Le Conseil national d’orientation de République et Socialisme (CNO) s’est réuni à Paris les 27 et 28 novembre 2021.
Le monde est instable ; en France la situation politique, économique et sociale est difficile et confuse, caractérisée notamment par l’augmentation de la pauvreté.
Dans ce contexte, le CNO a décidé :
- de poursuivre son activité politique de défense et développement des principes républicains, à savoir :
Liberté Egalité Fraternité, république sociale et – plus que jamais – laïcité,
soutien à la reconquête des services publics, en particulier de l’hôpital public, et renationalisation des secteurs économiques essentiels (énergie, transports, pompes funèbres…),
- retrouver le rôle fondamental de l’Education nationale comme institution de la République ;
de soutenir, aux diverses élections, seul ou en collaboration, des candidats se reconnaissant dans le développement de ces principes politiques ;
- de poursuivre sa participation aux activités du Parti de la Gauche européenne (PGE) ;
- de développer son indépendance organisationnelle et financière afin de se donner les moyens de mettre en œuvre ces objectifs ;
- de maintenir les discussions, les travaux et les luttes avec les organisations politiques et syndicales ;
- de poursuivre et développer sa participation avec d’autres, issus du même tronc commun, à des manifestations en lien avec les Rencontres de Lurais, Résistance sociale, la Convergence des collectifs de défense et développement des services publics, etc. ;
République et Socialisme s’exprimera prochainement sur le programme de campagne présidentielle des candidats de gauche qui auront répondu à son questionnement.

Appel pour la journée d’action pour l’hôpital public le 4 décembre

République et Socialisme soutient cet appel.

URGENCE POUR L’HÔPITAL PUBLIC – DÉSASTRE SANITAIRE EN COURS.

APPEL POUR UNE JOURNÉE NATIONALE D’ACTION LE 4 DÉCEMBRE 2021

Avec manifestation à Paris et actions locales, départementales ou régionales)

Notre accès à une santé de qualité et de proximité est de moins en moins assuré malgré l’abnégation des personnels. L’hôpital public se désintègre avec partout des fermetures de lits, de services, en particulier d’urgence et de SMUR mais aussi en psychiatrie, en chirurgie, en médecine, en soins de suite …

Le laisser-faire actuel privilégie le secteur privé, avec des conséquences dramatiques pour l’accès aux soins (dépassement d’honoraire, frais administratifs …mais aussi recul de la proximité.)

C’est une catastrophe sanitaire qui s’amplifie. La situation actuelle des hôpitaux a pour conséquence d’accroître les souffrances des malades, des personnes en situation de handicap, et de provoquer une surmortalité. Le renoncement aux soins s’accroît.

Le gouvernement ne peut se contenter de distribuer quelques millions ici et là pour tenter de calmer les esprits.

L’hôpital public est garant de l’accès aux soins de toutes et tous.

Nous demandons un plan d’urgence pour l’hôpital public !

– Un choc d’attractivité pour les personnels, par une vraie reconnaissance salariale, par une amélioration de leurs conditions de travail, mais aussi en leur permettant de travailler conformément à leur éthique ce qui suppose de les écouter et de réformer la gouvernance. Il faut changer les systèmes de fonctionnement et de management basés sur des critères de performance et de rentabilité. Il n’y pas de soins sans humanité !

– Un vaste plan de formation, de recrutement et la titularisation des contractuels :

– La réouverture de tous les lits et services fermés et des ouvertures autant que de besoin.

– L’établissement d’une vraie démocratie sanitaire unissant personnels et usagers-citoyens.

Les moyens financiers suffisants doivent en être donnés par une modification du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2022.

Service public en danger – Banque de France : 1000 suppressions d’emplois !

R&S75 vous invite à signer la pétition pour la Banque de France.

Cliquez sur le lien ci-dessous :

https://www.change.org/p/associations-service-public-en-danger-banque-de-france-1000-suppressions-d-emplois?utm_content=cl_sharecopy_28354567_fr-FR%3A6&recruiter=462061322&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=share_petition&utm_term=B%3ESearch%3ESAP%3EFR%3EBrand%3EGeneral%3EExact

 

Manif le 8 avril : Non au projet Hercule Oui à un service public de l’énergie

Démantèlement d’EDF – Non au projet Hercule
Oui à un service public de l’énergie

Le gouvernement Français et la Commission européenne semblent prêts à se mettre d’accord, au prix de quelques aménagements à la marge, pour le projet Hercule. Le parlement sera ensuite saisi, pour une loi votée en octobre.
L’opposition à ce projet est forte, y compris parmi de nombreux parlementaires. Les syndicats sont unis, et une nouvelle journée d’action a lieu le 8 avril . Nous invitons les usagers à s’engager eux aussi dans l’action contre ce projet qui sera désastreux pour eux s’il est appliqué.
Le projet « Hercule » s’inscrit dans une logique strictement financière, déjà à l’oeuvre depuis 25 ans : la facture des usagers a explosé, les investissements nécessaires sur le système électrique ne sont plus assurés, et la péréquation tarifaire est menacée, alors que c’est un élément essentiel à notre démocratie. Il va aller plus loin ! EDF va être coupé en trois morceaux :
- EDF bleu, qui restera public, pour le secteur nucléaire…
- EDF vert, qui sera privatisé, pour les énergies renouvelables, la distribution, les systèmes insulaires et la
commercialisation.
EDF azur,filiale publique, pour les barrages hydroélectriques. La création d’une filiale ne règle pas le risque d’une privatisation future.
Les conséquences pour les usagers vont être catastrophiques, car le projet Hercule, c’est aussi la suppression de la péréquation tarifaire, c’est-à-dire de l’égalité d’accès aux mêmes tarifs sur tout le territoire. Les tarifs de l’électricité vont encore augmenter, et la précarité énergétique, qui touche déjà 5,5 millions de ménages, va exploser. Le projet Hercule, c’est aussi l’aggravation du changement climatique, car la logique financière et des profits est contraire à la préservation des biens communs de l’Humanité.
Les usagers ont donc tout intérêt à la mise en échec de ce projet et à participer à la construction d’un grand service public national de l’énergie.
Ce que nous proposons :
- la précarité énergétique doit disparaître dans notre pays, via une diminution de la TVA à 5,5%, qui
représenterait une baisse pour l’usager d’environ 100€/an, par une tarification progressive avec gratuité des usages vitaux, ou par l’interdiction pure et simple des coupures et des baisses de puissances pour impayé. le débat doit être organisé ;
- la lutte contre l’exclusion et la lutte contre le réchauffement climatique doivent être des priorités de la Nation, portées par le service public de l’énergie, en ayant un regard pointu sur l’impact carbone dans sa globalité, en abordant également la question de l’efficacité énergétique des bâtiments
- le gaz et l’électricité doivent être définis comme biens communs stratégiques d’intérêt général, au sens de la constitution française. Les filières nationales industrielles gaz et électricité doivent devenir des Établissements Publics à caractère Industriel et Commercial (EPIC) intégrés, ou des Sociétés Coopératives
d’Intérêt Collectif, sous contrôle décisif des usagers et de ses agents.
- Le service public de l’énergie nécessite une construction permanente entre les citoyens élus, les entreprises, les salariés et les usagers. Cette construction exige la création de nouveaux droits et d’espaces d’interventions des salariés, des associations, et des citoyens dans la sphère publique et dans les territoires. Dès maintenant il doit faire l’objet d’un véritable débat social et démocratique avec l’ensemble des citoyens : que l’on soit usager, salarié du secteur ou élu, l’énergie est notre bien commun ! Nous sommes tous concernés !
- Il devra répondre aux besoins d’investissements considérables, à moindre coût, de l’indispensable transition énergétique et écologique : assurer notre indépendance énergétique, consolider et développer un modèle énergétique pilotable et respectueux de l’environnement, diversifier nos sources d’énergie en investissant dans la re cherche et le déploiement d’énergies renouvelables, répondre aux enjeux du changement climatique, aux attentes légitimes des personnels du secteur de l’énergie en matière de conditions de travail et d’exigence de qualité du service rendu aux usagers.
C’est pourquoi nous demandons :
L’abandon immédiat du projet Hercule en cours de négociation entre la France et l’union européenne
Un grand service public de l’énergie
Le 8 avril, manifestons massivement !

Non au démantèlement d’EDF

Paris, le 18 janvier 2021, Communiqué de République et Socialisme
Non au démantèlement d’EDF
A la demande du ministère de l’économie, la direction d’EDF tente depuis de nombreux mois de faire adopter par la Commission européenne un plan de restructuration dans le but d’obtenir les fonds nécessaires à son développement et à l’arrêt programmé d’une partie de ses centrales nucléaires. Ce projet
baptisé Hercule vise à séparer EDF en trois entités&: une société gérant le nucléaire qui resterait publique, une autre gérant les activités concurrentielles comme les énergies renouvelables et la distribution d’électricité dont un tiers ducapital serait mis en bourse, enfin une troisième, filiale de la première, qui gérerait le parc hydroélectrique.
Si ce projet voyait le jour, ce serait la fin d’une entreprise publique intégrée allant de la production d’électricité à sa distribution, avec d’un côté une partie rentable offerte aux actifs privés et de l’autre une partie certes 100% nationalisée mais coûteuse en raison de l’entretien et du démantèlement programmé des centrales nucléaires. Ce serait aussi l’occasion d’une nouvelle augmentation du prix du kWh pour les consommateurs particuliers et
entreprises. En outre, pour monnayer son accord, la Commission européenne tente d’obtenir du gouvernement la mise en concurrence (autrement dit la privatisation) d’une partie des barrages hydroélectriques (environ 200 sur 450).
Pour République et Socialisme ce plan est inacceptable.
Pour des motifs purement financiers, il pourrait mettre en péril l’approvisionnement de la France et sa souveraineté énergétique alors que la diversité des sources de production d’énergie (nucléaire, hydroélectrique, renouvelables) permet de jouer sur la complémentarité (en fonction de la météo par exemple) d’autant que le réseau d’EDF est déjà sous tension. On l’a vu récemment avec la demande d’EDF à ses clients de limiter leur consommation – en plein hiver -afin d’éviter des coupures. C’est aussi cette diversité qui permet à la France de disposer d’une électricité moins chère que dans les pays voisins. Enfin, nul
doute que ce plan aurait des conséquences aussi bien sur le statut des agents d’EDF indissociable de leur mission de service public que sur l’emploi.
75 ans après la nationalisation de l’énergie adoptée massivement par le Parlement dans le prolongement du projet du Conseil National de la Résistance, ce plan constitue un véritable retour en arrière, du temps des multiples sociétés se faisant concurrence. Or, n’en déplaise à la commission européenne, le dogme  de la « concurrence libre et non faussée» est un frein à l’innovation et à l’investissement nécessaire à la transition énergétique que seul
l’Etat est en mesure d’apporter.
Au nom de la crise sanitaire, le gouvernement est capable de multiplier les aides aux entreprises y compris à celles qui en ont le moins besoin. Pourquoi ne pourrait-il pas apporter à EDF les fonds nécessaires à son désendettement et aux investissements indispensables afin d’assurer un approvisionnement vital pour notre économie en maintenant une entreprise 100 % publique dans sa totalité et en recréant un grand service public de l’énergie ?

République et Socialisme est signataire de l’appel lancé par la Convergence de Défense des Services Publics, Droit à l’énergie SOS-FUTUR et l’Indecosa CGT contre le projet de démantèlement d’EDF.

A propos du projet de loi sur le renforcement des principes républicains

Déclaration de République et Socialisme
sur le
Projet de loi sur les principes républicains
Le projet de loi confortant les principes républicains est, certes, plus fait de discours que de mesures concrètes. Il faut cependant acter qu’il s’agit, tout enconcernant explicitement toutes les religions,de lasortie de 30 ans de déni de l’offensive islamiste contre la République.
R&S salue le fait que le projet de loi ose enfin aborder les sujets suivants :
-l’extension de la neutralité de l’Etat aux services publics, issus d’une commande publique ou d’une délégation (notamment pour les transports);
-le contrôle des collectivités locales pour non-respect du principe de neutralité;
-la création d’un contrat d’engagement républicain sur les principes et valeurs de la République et l’égalité
femmes/hommes pour les associations (notamment celles qui reçoivent des subventions publiques);
-le contrôle des fédérations sportives;
-une meilleure protection des agents publics et des agents chargés d’un service public;
-les droits des femmes : héritage, polygamie, certificats de virginité et mariages forcés;
-les discours de haine par la création d’un nouveau délit de mise en danger de la vie d’autrui par la diffusion d’informations permettant de l’identifier ou de la localiser et blocage de contenus illicites en ligne, lutte contre les sites miroir;
-la modification du champ d’application du FIJAIT (Fichier des auteurs d’infractions terroristes) : inscription automatique de toutes les personnes condamnées pour provocation ou apologie d’actes de terrorisme;
-la lutte contre le financement du terrorisme par élargissement du droit d’opposition du TRACFIN.
Par contre République et Socialisme
-refuse que le gouvernement puisse être habilité par ordonnances, c’est-à-dire sans débat, sans vote au Parlement, pour améliorer la mixité sociale dans le logement. La modération des surloyers, permettant de maintenir dans le logement social les catégories moyennes n’est même pas évoquée;
-juge les mesures concernant l’Ecole totalement insuffisantes. L’obligation de neutralité religieuse et politique pour les accompagnateurs de sorties scolaires n’est pas instaurée. Il faudrait reconstruire totalement l’Ecole de la République et pour cela, à la fois, débloquer les moyens financiers nécessaires et
refondre complètement le système éducatif.
Enfin République et Socialisme déplore l’absence significative de «volet social».
-Où sont les moyens financiers destinés à réduire la fracture sociale qui nourrit cette tentation de sécession, au nom de l’islam?
-Rien n’est prévu pour la (ré)installation de services publics, de médecins et praticiens sanitaires et sociaux, de commerces de proximité générateurs d’emplois.
-On n’assèchera pas le terreau de l’islamisme avec seulement des menaces et des bonnes paroles.
Si les sanctions sont nécessaires et doivent être appliquées, il n’y a pas de meilleure méthode que promouvoir l’intégration républicaine par l’accès à la citoyenneté, économique, sociale et culturelle.

A retrouver sur le site national de R&S :

https://republiqueetsocialisme.fr/index.php/communique/943-declaration-sur-le-projet-de-loi-sur-les-principes-republicains

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